![](../../../Slide%20Images/Didac%2004/Thumbs/D4%20CB10.jpg)
Obj.: Illustrer le fait que la structure spatiale
en trois dimensions dune molécule est déterminée par les distances
entre les noyaux atomiques et par les angles formés entre les liaisons
chimiques obtenues |
La structure
spatiale dune molécule est déterminée principalement par le type
des atomes dans la molécule, par leurs configurations électroniques et
par les types de liaisons résultantes quils peuvent manifester lun
par rapport à lautre. Le résultat concret de ce processus de liaison
est une molécule plus stable incorporée en phase solide dans une structure
de réseau plus grande, si bien que les atomes ou les ions se trouvent
à une distance de liaison déterminée et forment un angle de liaison déterminé
les uns par rapport aux autres. Bien que les atomes, les ions et les molécules
continuent à manifester toutes sortes de mouvements vibratoires les uns
par rapport aux autres, même à létat de substance solide, on peut
parler de distances de liaison moyennes et dangles de liaison moyens
dans les limites desquels ces mouvement vibratoires se manifestent.
Pour un
atome isolé (par exemple un atome dhydrogène), on pourrait parler
de rayons atomiques.
Il nempêche que la valeur du rayon dun atome isolé est très
difficile à déterminer par expérience, dune part par le fait que
des atomes complètement isolés nexistent pas en réalité, et dautre
part par le fait que lenveloppe électronique autour dunÍnoyau
atomique ne présente pas une limite externe nettement définie. On peut
juste calculer dans quel domaine de lespace une grande probabilité
existe de rencontrer par exemple les électrons de valence.
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Le rayon atomique dun
atome est par conséquent défini comme étant la moitié de la distance entre
les noyaux atomiques de deux atomes de même type reliés lun à lautre.
Cest ainsi que le rayon atomique de latome dhydrogène
représente la moitié de la distance entre deux noyaux dhydrogène
dans la molécule de H2. Pour le fer, par exemple, on prendra
la moitié de la distance entre deux noyaux de fer liés lun à lautre
dans un réseau de fer métallique.
Pour les liaisons ioniques (par
exemple NaCl) à létat de substance solide, on peut déterminer le
rayon ionique, par exemple par analyse aux rayons X, des ions dans
un réseau cristallin. Le rayon ionique dun ion positif (cation,
par exemple Na1+) est inférieur au rayon atomique correspondant,
le rayon ionique dun ion négatif (anion, par exemple Cl1-)
étant supérieur au rayon atomique correspondant.
Les molécules qui se trouvent à proximité lune de lautre exercent
lune sur lautre des forces de liaisons encore plus faibles
(voir également les illustrations CB13 et CB15). Ces forces de liaisons
intermoléculaires sont considérablement plus faibles que les liaisons
chimiques intramoléculaires. La distance sur laquelle ces forces de liaison
intermoléculaires se manifestent peut être déterminée par expérience.
On parle alors de forces de Vanderwaals et de rayons
de Vanderwaals en fonction du nom de celui qui a découvert ces forces
de liaisons. Le rayon de Vanderwaals dun atome donne par conséquent
une idée de la distance sur laquelle cet atome, à lextérieur dune
molécule, peut encore exercer une force de liaison par rapport à des atomes
dune molécule voisine.
Les angles de liaisons
les plus courants entre des liaisons chimiques sont: 90°, 109°, 120°,
180°. Il sagit néanmoins dangles de liaison pour des fragments
moléculaires isolés comprenant chaque fois trois atomes. Suite à des différences
de densité de charge dans une molécul| et à des différences de volume
entre les atomes présents, les angles de liaison standard peuvent subir
une déformation.
Sur l'illustration, on peut
également voir une représentation idéalisée des longueurs
de liaison et des angles de liaisons dans la molécule de lacide
éthanoïque (acide acétique). |