Obj.: Illustrer le fait que des forces intermoléculaires
dépendent, entre autres, de la surface de contact entre les molécules
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Dans une
molécule apolaire, on peut obtenir de petits décalages de charges provoqués
par les mouvements aléatoires des électrons dans une liaison. Ainsi, on
obtient de petits dipôles induits de manière très passagère. En conséquence,
de petits décalages de charges peuvent également apparaître dans des molécules
voisines.
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Ainsi, deux molécules sattirent réciproquement. Etant donné que
les dipôles induits sont très faibles, les forces dattraction sont
minimes. On les désigne par lexpression forces de dispersion
ou forces de London. On utilise également fréquemment lexpression
forces de Vanderwaals pour indiquer chacune de ces forces.
Dans certains manuels, lexpression forces de Vanderwaals
englobe également des interactions dipolaires-dipolaires, ainsi que dautres
interactions multipolaires en fonction des cas (voir également l'illustration
CB13).
Lintensité
de la force de Vanderwaals entre des particules est déterminée, entre
autres, par létendue de la surface de contact. On peut constater
ce phénomène en se référant au point débullition entre trois isomères
du pentane.
Dans le diméthylpropane, une molécule pratiquement sphérique, les possibilités
de contact sont nettement inférieures. On obtient moins de décalages de
charges. La force dattraction entre deux particules est plus faible.
Les forces de Vanderwaals entre des molécules de méthylbutane se situent
quelque part entre ces valeurs.
En conséquence, le point débullition du diméthylpropane est le plus
faible (TE = 10° C). En effet, cest ici que les
molécules sont le moins maintenues ensemble. Pour le méthylbutane, le
point débullition sélève à une valeur TE
= 28° C et, pour le n-pentane, à une valeur
TE = 38° C.
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