BP14: L’appariement de bases dans le modèle de l’ADN de Watson-Crick

Obj.: Indiquer les conséquences importantes de la complémentarité des deux brins d’ADN.

 

 

Dans la double hélice de Watson-Crick, les deux brins sont maintenus ensemble par des ponts hydrogène (indiqués en jaune). De cette manière, l’adénine formera toujours avec la thymine une paire de bases A-T via deux ponts hydrogène (à gauche) et la cytosine formera toujours avec la guanine une paire de bases C-G via trois ponts hydrogène (à droite). Par conséquent, on désigne les deux bases dans la paire comme étant complémentaires. Les ponts hydrogène solides se forment entre des bases puriques-pyrimidiques, et non entre des bases puriques-puriques ou pyrimidiques-pyrimidiques. De ce fait, la distance C1’ … C1’ dans l’hélice reste à peu près constante (1.08 nm) et la double hélice possède partout à peu près le même diamètre. Les deux paires de bases sont en l’occurrence présentées comme étant tout à fait planes. En réalité, le plan de la cytosine a effectué une légère rotation par rapport au plan de la guanine.

Le biochimiste Chargaff, qui avait déterminé les quantités relatives de A, de T, de C et de G dans l’ADN de différents organismes a remarqué que G et C ou A et T étaient toujours présents dans des quantités approximativement égales. Cette règle de Chargaff peut s’expliquer aisément si l’on se réfère à la formation des paires de base complémentaires. Grâce à cette complémentarité, lors de la division cellulaire, on obtient toujours une copie exacte de la molécule d’ADN originale, une exigence fondamentale pour le transfert du patrimoine génétique.